Une pêche un peu délaissée en France, alors que les poissons ne se nourrissent pas seulement en surface.
Sans aucun doute la plus vieille des pêches à la mouche. Les dames de la cours de Perse, n’aimant pas toucher les vers et les petits
poissons morts, avaient trouvé une sorte de pêche propre en entourant des fils de couleur sur des hameçons. Leurs gardes les emmenaient alors pêcher des rivières de montagnes « Aux origines de la pêche à la mouche » de Joan Miquel Touron.
Aelien relate dans « De animalium natura » une scène de pêche au III siècle de notre ère où il observait en Macédoine des pêcheurs se servant d’hameçon habillé de laine de couleur pourpre orné par deux plumes de la couleur de la cire pour pêcher des poissons à la peau tachetée au bout de longues perches en bois de quatre coudées.
Comme déjà abordé sur les onglets de pêche à la mouche, l’intérêt de faire appel à un professionnel, pour l’apprentissage ou le perfectionnement de cette technique de pêche, le contrôle de sa soie aussi bien dans les airs que sur l’eau (« mending » repositionnement de la soie afin d’éviter son dragage par le courant), gagner de la distance, le « posé mouche première », « posé courbe », le roulé utilisé lorsque les berges sont fortement encombrées à l’arrière du pêcheur, poser sa mouche sous une frondaison et bien d’autres nombreuses combines pratiques…